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Comment prévenir, réduire et répondre aux violences de genre ?

Cet article a pour but de participer à une amélioration des connaissances sur ce fléau mondial que sont les violences de genre (violences psychologiques et physiques, privées ou publiques, relatives à des relations inégales et socialement construites entre femmes et hommes) pour contribuer à une prise de conscience des challenges qu’elle pose et du besoin d’intervenir sur les relations de pouvoir au sein desquelles cette violence se développe.

Les politiques de luttes contre violences de genre augmentent dans la plupart des pays du globe sans pour autant offrir des résultats améliorant considérablement les conditions de vie de tous les individus.

Chapitre 1 : Prévenir les violences domestiques

Des campagnes de sensibilisation dans les établissements scolaires, d’enseignements supérieurs et les organismes de formation pour adultes ont été mises en place, sont toujours d’actualité et/ou vont l’être dans de nombreuses régions du globe. Généralement, ces campagnes peuvent être déployées dans des territoires où la question des violences domestiques est une problématique sérieusement prise en considération par les autorités. Les outils de sensibilisation doivent être multiples afin de maximiser les chances d’inspirer les individus à des modifications de comportement sur cette question :

– affiches (témoignages, avec données statistiques vérifiables, artistiques, etc…),

Lors du premier confinement, Thetis a commencé à réaliser un projet de visuels via le site web onesided. Il a pour objectif de modifier le regard sur les individus de manière générale. Le site nous invite à percevoir, à nous rappeler combien est complexe un individu au regard de son identité de genre. D’ailleurs, la compréhension de cette idée est élément importante pour sa démocratisation.

Nous n’allons pas être très exhaustifs mais nous prendre le temps de rappeler certains déterminants pour décrire l’identité de genre d’une personne :

  • En premier lieu, le sexe. C’est un élément biologique. Il définit la personne d’un point de vue scientifique en 3 classes principales : femelle, mâle, intersexe. A la demande de la personne, une opération chirurgicale (autorisée dans certains pays comme le Brésil ou la Thaïlande) peut modifier cela.
  • Ensuite, il y a l’expression de son genre. Une personne peut vouloir exprimer un côté masculin ou féminin qui va correspondre aux codes de la société dans laquelle elle se trouve. Il faut prendre aussi en considération que cette expression peut changer de genre dans le temps, selon le contexte (exemple : Drag Queen) et elle n’a aucun lien avec le sexe. Ainsi, l’expression du genre peut différer du sexe (biologique).
  • Finalement, il y a l’orientation sexuelle. Une personne peut être attirée physiquement et au regard du genre de l’autre. Comme nous l’avons vu dans les deux points précédents, il y a une variété de choix possibles qui dépassent les perceptions traditionnelles (hétérosexualité). A l’instar des deux autres points, l’orientation sexuelle peut également modifier dans le temps.

– spots vidéos (témoignages, avec données statistiques vérifiables,

– Messages radio (témoignages, avec données statistiques vérifiables,

– En classe de 3e, une partie du programme de français permet d’aborder la dénonciation des travers de la société. C’est une occasion parfaite pour traiter des discours, récits et autres oeuvres ayant contribué à la lutte contre les discriminations et les violences qu’elles peuvent générer envers certaines personnes (femmes, LGBTQ, mineur(e)s, etc…). Ainsi les écoutes de discours, les lectures de textes relatant le parcours de Marie Curie, Panti Bliss ou encore Malala peuvent permettre aux élèves de 3e de débattre, de se questionner, de réfléchir et d’écrire sur de nombreuses questions (tenues vestimentaires, maquillage, sortir la nuit, les inégalités de traitement entre filles et garçons au collège et dans le cercle familial, la religion, les réseaux sociaux, etc…).

– Depuis 2008, le Mouvement International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge développe un programme d’éducation humanitaire destiné à ses membres et à toutes les communautés prêtes à participer. L’objectif est de faire la promotion d’une culture de paix et non-violence par la mise en place d’ateliers de groupe. Les participants sont amenés à expérimenter des jeux de rôles et autres formes d’exercice dans le but de sortir de leurs zones de confort, remettre en question leurs manières de se comporter, de voir l’autre. Ce programme, YABC (Youth as Agent of Behaviour Change) , a fait de la question des genres l’un des angles d’approche pour inspirer des changements de comportements capables d’apporter plus de paix dans le monde.

– Groupes de discussion (ou focus groups)

– articles de presse (témoignages, avec données statistiques vérifiables, etc…)

– thèmes de concours artistique (avec données statistiques vérifiables, etc…)

– Lors de certaines actions (visite chez un médecin, atelier cuisine, maraude auprès de familles avec enfants en bas âge, etc…) des échanges peuvent permettre de faire de la sensibilisation sur cette question, voire directement de répondre à des actes de violence.

Enfin, l’action politique est aussi une solution. En ce sens, les travaux menés par la britannique Caroline Criado Perez sont à prendre en exemple.

Le sujet peut être abordé comme un thème de premier plan par le biais d’une journée dédiée et aussi être mis en lien avec les autres sujets dont il peut être l’une des causes et/ou des conséquences.

Chapitre 2 : Réduire les violences domestiques

Les éléments vus précédemment peuvent permettre de réduire le nombre et/ou le niveau de violence des actes commis.

Chapitre 3 : Répondre aux violences domestiques

Certaines fois, il est trop tard. Il faut donc :

– d’une part, mettre fin aux agissements de l’agresseur, le rééduquer

– d’autre part, protéger la victime et l’accompagner vers le retour à une vie saine et équilibrée.

Pour aller plus loin …

Solidarsport

L’initiative (Y)ABC menée par la Croix-Rouge française.

Ystor en ligne

Contacts en mesure de vous renseigner davantage sur cette question : Anaïs Rammaert, Camille Mordrel, Elodie Voisin

Fondations des femmes

Publié par Thameur DEBOUBA

Enseignant/formateur dans l'âme, je suis constamment à la recherche de nouveautés pour accompagner les apprenants.

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