Ystor

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La Statuette de fantôme

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Cette nouvelle fantastique a été réalisée par un(e) élève qui étudie dans un collège de Lyon (4e) dans le cadre d’un travail d’écriture. Merci de prendre le temps lire son histoire, de l’apprécier et de lui faire savoir dans les commentaires ce que vous en pensez. Bonne lecture.

C’était l’un de ces samedis pluvieux, où je voyais défiler depuis la fenêtre de ma chambre des passants venant rendre ou emprunter un livre à la bibliothèque de mes parents, car ces derniers étaient bibliothécaires et nous vivions au troisième étage qui était le dernier du bâtiment. Je m’amusais à trouver un livre qui correspondait aux goûts et caractères des personnes qui étaient dans la file d’attente pour rentrer dans l’univers des livres. Avec mon chaton, Ficel, et qui aimait beaucoup les caresses et jouer ; nous nous apprêtions à nous amuser avec sa nouvelle balle, quand ma mère m’appela pour que je l’aide à monter des cartons. Je descendis alors les escaliers pour aller au sous-sol. Ce lieu, les personnes devaient sûrement être curieuses de le connaître car la porte de l’une des entrées était recouverte d’une pancarte avec écrit « Ne pas entrer » et de plus verrouillée. Quant à l’autre entrée, nous pouvions y accéder grâce à une porte qui se situait au fond du garde-manger ; seule ma famille la connaissait et encore je me demandais parfois si mes parents l’avaient oubliée car seule ma grande sœur et moi l’utilisions. Quand je fus en bas, je remontais les premiers cartons pour les ramener au premier étage ; ce dernier était réservé aux enfants. Puis j’effectuai une seconde tournée pour aller, cette fois, ci au deuxième étage ; celui-ci était réservé aux adultes et aux adolescents de plus de treize ans. Le deuxième étage qui était bien plus grand que le premier avait également une salle qui était réservée aux personnes souhaitant travailler. Puis, je retournais au sous-sol et je pris alors les derniers cartons pour les remonter, quand un livre tomba sur le sol ; je le ramassais par terre et c’est alors que je prenais celui-ci que mon bras fit bouger un carreau du sol. Je me penchai alors pour voir ce qu’il y avait en-dessous mais je ne le pouvais pas car le trou était beaucoup trop profond. En revanche, je distinguai une échelle sale et répugnante. Je me dépêchai alors de remonter les derniers cartons, pour aller chercher mon téléphone. J’appelai ensuite mon amie Anna pour lui demander de venir à la maison. Celle-ci était d’accord et je la rejoignis au coin de la rue. Nous nous sommes brièvement saluées et je lui ai raconté tout ce que j’avais pu voir sur ce qu’il y avait en-dessous du carreau. Lorsque nous sommes arrivées au sous-sol, j’ai décalé pour une seconde fois le carreau. Puis, nous avons commencé à descendre l’échelle. Je crois qu’aucune d’entre nous voulait continuer mais nous le fîmes tout de même. Arrivées en bas, nos mains étaient recouvertes de moisissure mais heureusement Anna avait son gel hydro alcoolique dans sa sacoche qu’elle trouvait d’ailleurs plus lourde qu’auparavant, et nous avons pu laver nos mains. J’étais également intriguée par le fait que sa sacoche était ouverte mais ma copine me rassura en m’expliquant qu’elle avait pris un mouchoir avant de mettre les pieds dans cet endroit sombre, inconnu et mystérieux. Nous avions à peine ouvert la première porte sur laquelle des chardons étaient gravés qu’une fanfare de fantômes arriva. Je pris alors la main d’Anna pour la tirer dans un placard où on mettait des équipements de ménage pour pouvoir nous cacher. Après nous être étonnés qu’il y ait des équipements de ménage ici, j’ai légèrement éternué et un fantôme a fixé le placard pendant une quinzaine de seconde. Nous avions alors coupé notre souffle, puis le spectre est parti rejoindre le groupe. Nous reprenions alors nos esprits et nous visitions un peu ce lieu, quand je trébuchai sur un caillou et fit tomber mon amie. Cette dernière s’est alors prise la main dans un piège à rat, alors que nous luttions pour l’enlever, nous nous sentîmes observées. Nous nous sommes alors retournées et, « devinez qui était derrière nous », le fantôme de la dernière fois ; je le reconnus à son bracelet avec des petits pics argentés. Nous avons ensuite compris dans son regard qu’il fallait fuir et nous avons donc couru pour lui échapper mais celui-ci nous poursuivait. Pendant notre course Anna trébucha sur une planche de bois qui se décala et qui laissa un petit espace, mais celle-ci tomba tout de même. Je le savais car j’avais entendu un petit gémissement et cela ne pouvait être que ma copine. J’étais assez rassurée pour elle parce que le revenant ne l’avait pas entendue car il me poursuivait, en revanche le danger était sur moi. Heureusement j’avais un plan ; je courus très vite pour ouvrir la porte et fis un demi-tour pour me cacher dans un immense panier en osier abîmé et recouvert de toiles d’araignées. J’eus de la peine à me retenir de crier car les araignées étaient ma phobie et que le panier en était rempli. Quand le fantôme passa la porte que j’avais entrouverte, je me précipitai pour sortir de cette corbeille et je fis le chemin inverse pour retrouver Anna. Après six pièces traversées, je retrouvai enfin la planche décalée. Je regardai alors en bas et je vis mon amie me faire des grands signes pour me dire de venir. L’idée de sauter dans le vide ne me plaisait pas trop mais je le fis tout de même en décalant la planche juste avant pour que personne ne sache que nous étions là. Je tombai alors sur un matelas qui était abondamment recouvert de poussière ; on aurait dit que nous étions tombées d’une cheminée mais celui-ci avait tout de même amorti notre chute. Nous avons ensuite pris le temps d’enlever le piège à rat de la main d’Anna, chose que nous n’avions pas pu faire avant et qu’elle avait donc depuis un petit moment. Puis ma copine me montra une porte qui était dans un coin de la pièce et qu’elle avait repéré lors de sa chute ; nous décidions alors d’y aller. L’entrée était un tube qui devait sûrement être transparent avant mais plus maintenant à cause de la poussière et de la mousse verte qui y poussait. Heureusement, tout cela n’était qu’à l’extérieur du tube, car à l’intérieur il y avait seulement un peu de poussière et nous nous étions bien amusées car cela était comme un toboggan. A notre arrivée, il y avait une multitude de caisses possédant divers objets. Nous cherchions un peu partout un objet qui pourrait nous sortir d’ici comme une échelle mais nous n’en trouvâmes pas. Nous nous apprêtions à faire une petite pause quand Anna trouva un emballage qui possédait une forme qui nous paraissait assez familière ; nous l’avons donc déballé et nous avons trouvé la Statuette de Fantôme ! Celle-ci avait été volé au Louvres il y a quinze jours et les policiers étaient à sa recherche. Nous voulions la ramener mais ceci était très compliqué car elle était assez grande mais surtout très lourde et nous ne pouvions pas escalader avec elle. Nous avons alors réfléchi quelques instants et avons eu l’idée suivante :  je calais des livres, magazines ou autres ouvrages donnés par ma copine dans les trous gravés dans le mur. Puis je devais monter et caler un bout de notre immense corde faite à l’aide de tissus liés les uns aux autres sur le haut du mur. Ensuite, le plafond étant fragile, je devais le fendre à l’aide d’un couteau trouvé dans une des caisses puis redescendre. Anna devait ensuite passer un panier contenant la statuette sur la corde et je devais prendre l’autre bout de la corde pour le remonter. Elle devait me rejoindre et nous devions tirer la corde pour attraper le panier. Une fois arrivée, notre plan réussi, nous avons jeté la corde dans un bac et les livres y étaient également car Anna les avait retirés du mur lorsqu’elle montait ; pour que personne ne sache que nous étions passées ici. Le panier en main, nous avons décidé de rentrer. Nous pensions que cela aller être facile mais lorsque nous franchîmes la porte, nous nous sommes retrouvées devant un labyrinthe. Nous avons donc décidé d’empiler des sièges et des meubles qui nous entouraient et je montai dessus. Anna qui avait un papier et un crayon dans sa sacoche (cette dernière est presque celle de Mary Poppins) en profita pour nous construire un plan qui nous indiquait toutes les directions qui menaient à la sortie que je lui dictais. Après nous être engagés nous avons aperçu la fanfare de la dernière fois qui se dirigeait dans notre direction. Prises de panique nous avons couru pour nous cacher dans une haie. La fanfare était passée, sans nous remarquer, nous étions donc soulagées. Cependant nous avions un petit problème ; lors de notre course nous n’avions pas mémorisé les directions que nous avions prises et nous étions perdues. Pendant une quarantaine de minutes, nous avons tourné en rond et nous commencions à désespérer, de plus je commençais à avoir mal au bras à cause de la Statuette, lorsque nous avons vu la sacoche d’Anna bouger. La sacoche commençait à se déformer alors mon amie la jeta sur le sol. J’entendis un petit miaulement et nous comprîmes qu’il s’agissait de Ficel. Ceci nous donna une explication par rapport au poids de la sacoche qui avait augmenté et quand et comment mon chat s’y était glissé. Celui-ci nous aida à retrouver notre chemin ; il ne faut pas sous-estimer le flair des chats et ceci se confirma car Anna remarqua un bout du drapeau jaune sur une haie qui appartenait à la troupe de spectres. Lorsque nous sommes arrivées à la sortie du labyrinthe, l’endroit étant plus ténébreux, nous avons remis Ficel tout effrayé dans la sacoche et nous avons sorti une lampe de poche. Nous étions maintenant dans une sorte de ruelle et nous voyions des fantômes possédant des capes noires. Nous nous sommes ensuite cachées derrière une remise et par chance il y avait ces fameuses capes avec quelques défauts. Nous les avons donc enfilées et elles camouflaient parfaitement car elles recouvraient tout notre corps y compris la sacoche et le panier et étaient très longues ce qui permettait de ne pas voir nos pieds. Nous avons donc traversé quelque ruelles têtes baissées pour passer inaperçues quand nous reconnûmes la première porte que nous avions franchie, celle avec des chardons ! Nous accélérâmes alors le pas et nous y étions presque quand nous sentîmes un pistolet à notre cou, je sentis également un petit bracelet qui ressemblait étrangement à celui du fameux fantôme.      

Anonyme,

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Publié par Thameur DEBOUBA

Enseignant/formateur dans l'âme, je suis constamment à la recherche de nouveautés pour accompagner les apprenants.

43 commentaires sur « La Statuette de fantôme »

  1. Le contexte de l’histoire est bien, je trouve que c’est une bonne histoire mais il faudrait changer certain moment qui ne sont pas très compréhensible. Sinon j’ai hate d’avoir la suite.
    Bonne chance

  2. L’histoire est bien, même si les choses vont assez vite.
    J’aime beaucoup la chute, il y a du suspens, et je ne m’y attendait pas.
    Bon travail, continue comme ça !

  3. Ping : 3h14 – Ystor
  4. Bravo pour votre histoir mais je ne comprend pas bien comment il y a tous c’est objet dans se troue et quelles s’ont parti avec la statue alor quelle on fail mourir . Mais sinon c’etait genial😘

  5. La description du circuit est très bien faite avec beaucoup d’imagination mais on a de la difficulté a comprendre tout ce que vous emmener dans votre expédition . Il faudrait expliquer les préparatifs avec les sacs et autres matériels nécessaires à une telle expédition au lieu de sortir ces objets lorsque vous en avez besoin.Cela ressemble trop à un jeu vidéo et pas assez à la réalité.

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