A ses débuts, le livre numérique représentait un danger potentiel pour le marché du livre papier. Certains pensaient que l’ère des livres imprimés touchait à sa fin. Toutefois, l’amour que portent les français aux livres papier a su résister à l’appât des nouvelles technologies. Malgré que le livre numérique ait tout pour plaire (transportabilité, prix), seuls 5% des lecteurs français ont fait la transition numérique. Par ailleurs, parmi ces lecteurs du numérique, certains avouent que leur utilisation du numérique est reliée à un besoin pratique de déplacement. Lorsqu’ils ont l’occasion de se poser pendant les vacances, ces derniers privilégient le livre papier.

A ses débuts, le livre numérique représentait un danger potentiel pour le marché du livre papier. Certains pensaient que l’ère des livres imprimés touchait à sa fin. Toutefois, l’amour que portent les français aux livres papier a su résister à l’appât des nouvelles technologies. Malgré que le livre numérique ait tout pour plaire (transportabilité, prix), seuls 5% des lecteurs français ont fait la transition numérique. Par ailleurs, parmi ces lecteurs du numérique, certains avouent que leur utilisation du numérique est reliée à un besoin pratique de déplacement. Lorsqu’ils ont l’occasion de se poser pendant les vacances, ces derniers privilégient le livre papier.

Pourquoi le livre papier est-il toujours si populaire?

Il semble que les éléments de réponse à cette question soient majoritairement sentimentaux. Tenir une liseuse et tenir un livre dans la main sont des expériences totalement différentes. Tourner les pages, surligner aux feutres nos passages préférés, sentir le grain des feuilles sous nos doigts, puis une fois la lecture terminée exposer le livre dans sa bibliothèque (peut-être aussi est-ce un moyen de vanter sa culture littéraire) ne sont possibles qu’avec la version imprimée. Les collectionneurs et ceux friands de trilogies ou de saga tels que Harry Potter se reconnaîtront. Tandis qu’utiliser une liseuse amoindrit cette expérience. Allumer, éteindre. L’interaction avec l’oeuvre est limitée. 

Pour ma part, j’ai testé les deux et je n’ai pas de réelle préférence. Tout du moins, cela dépend de ma situation financière à l’instant T. De plus, j’avouerais que je ne possède pas de belles étagères chez moi pour exposer mon palmarès de lecture.  Toutefois, lorsque le porte-monnaie est de bonne humeur, je n’hésite pas à faire l’effort d’acheter une version papier pour soutenir davantage les auteurs. Car oui, le saviez-vous que, selon une étude de cas réalisée par la Author’s Guild (AG), les éditeurs sont les grands gagnants lors de la vente de livres numériques? En effet, la rémunération de l’auteur baisse de moitié tandis que celle de l’éditeur augmente. Loin de là l’idée de vous faire culpabiliser. Comme cité plus haut, le prix du livre numérique est plus attractif pour ceux d’entre nous dont le compte en banque fait des caprices. Mais en sachant cela, la domination des livres papier qui ne semble pas vouloir se finir de sitôt semble beaucoup plus rassurante pour les auteurs et ceux qui cherchent une excuse pour vanter leur culture littéraire en exposant leurs montagnes de livres.

Cindy Laurent, Princess of Guadeloupe,

Laisser un commentaire