“L’équipe pédagogique pense que j’ai besoin de soutien et j’estime que mon cas ne le nécessite pas.” D’où vient ce gap ?

“L’équipe pédagogique pense que j’ai besoin de soutien et j’estime que mon cas ne le nécessite pas”. D’où vient ce gap ? Le fossé entre ce que l’équipe pédagogique pense être nécessaire en termes de soutien et ce que l’étudiant.e estime être nécessaire peut provenir de divers facteurs. Dans cet article, on va présenter quelques éléments à considérer pour comprendre l’origine de cet écart.

Perception de l’apprenant.e

L’apprenant.e peut avoir une perception différente de ses besoins par rapport à ceux perçus par l’équipe pédagogique. Cette divergence peut découler de sa confiance en ses propres capacités (la personne se sur-estime), de son niveau d’estime de soi ou même de sa compréhension de la situation (il ou elle peut être aveuglé.e par autre chose et n’arrive pas à faire un pas de côté pour se rendre que les choses doivent s’améliorer).

Communication et compréhension

Il est possible que des lacunes dans la communication entre l’apprenant.e et l’équipe pédagogique aient conduit à cette différence d’opinion. Des malentendus, des interprétations différentes des besoins ou des attentes non clarifiées peuvent contribuer à cet écart.

Besoins non identifiés

Il se peut que l’équipe pédagogique ait identifié des besoins spécifiques chez l’apprenant.e qui n’ont pas été perçus par ce dernier. Ces besoins peuvent être liés à des difficultés d’apprentissage, des besoins émotionnels ou sociaux non exprimés par l’élève. En début d’accompagnement, la réalisation de test de positionnement, d’un évaluation initiale et d’une auto-évaluation peuvent grandement aider pédagogue et étudiant.e à s’accorder sur les objectifs à atteindre et les moyens à mettre en oeuvre pour cela. Ces évaluations permettront aussi à l’apprennante de remettre en question le niveau d’estime de soi et sa confiance en ses capacités.

Évaluation subjective

Les perceptions de chacun peuvent être influencées par des facteurs subjectifs tels que les expériences passées, les croyances personnelles ou les attentes individuelles. Ces éléments subjectifs peuvent contribuer à créer un écart entre les perceptions de l’équipe pédagogique et celles de l’apprenant.e. Lors des temps d’évaluations, il faut user de critères qui réduisent un maximum la subjectivité. Utiliser la taxonomie de Bloom peut s’avérer une bonne chose pour réduire cet écart.

Pour résumer, le fossé entre ce que l’équipe pédagogique pense être nécessaire en termes de soutien et ce que l’apprenant.e estime être nécessaire peut découler de différences de perception, de communication, d’identification des besoins et d’évaluations subjectives. Il est essentiel d’explorer ces aspects pour mieux comprendre et réduire ce gap.